GARANCE ET SANG .
AOUT 1914 , jour de fête pour quelques 'un jour de chagrin pour d'autres , quitter une famille un travail avec l'illusion de retrouver son monde dans quelques mois , ou se dire " allons nous revenir " , le pile ou face des grands , partir la fleur au fusil , ou partir pour ne pas combattre , une question qui ronge des hommes , être pris pour un Homme ou pour un lâche , pour beaucoup le choix fût tardif , leur sort lui sera la peine de mort pour désertion , mais à la fin les survivants auront une où des décorations , bien maigre récompense pour des années en enfer , les morts , oui les morts pour la FRANCE , une tombe dans un carré militaire avec une croix de bois et une fleur bon marché , pour ceux qui sont disparus dans un coin de terre , une inscription sur le monument aux morts du village , au fil du temps le sacrifice de ces hommes sera l'occasion de cérémonie avec le vin d'honneur , l'honneur un mot qui résonne dans la bouche des vivants , eux qui n'ont jamais connus le feu , mais qui se disent passeur de mémoire pour avoir leur nom dans une publication local , mais tourne le regard sur une gueule cassée , disent avoir un de leur famille mort pour la FRANCE , il faudra bien des décennies et d'autres guerres pour que le poilus soit réellement glorifier , même si des corps disparus sont pillés avec des détecteurs de métaux par des collectionneurs de militaria ou archéologue pourri , le sacrifice d'une vie pour notre liberté mérite le respect : herve lemaire .
si le BLEUET représente la FRANCE il est surtout porté le 11 novembre ;aout 1914 ; hélas ils ne savent pas encore que BERLIN ,,,,,,, est loin ;
aout 1914 ; l'éternel confiance aux dirigeants ;
un été pas comme les autres , les gares sont le point de départ pour les hommes vers une destination moins chaleureuse qu'ils imaginée ;il y as ceux qui vont mourir et ceux qui vont souffrir ;aout 1914 ;
1914 , certain parte , d'autre reste dans l'espoir de retrouver bientôt le père ,,,,, une attente qui sera longue , très longue , éternelle pour de nombreux enfants qui verront leurs mère vêtu de noir , pleurant devant un cadre en berne ou figure le portrait du papa ;1914 , RENNES le pantalon rouge deviendra la cible des balles adverses ;
1914 AOUT , le premier régiment d'infanterie de ligne recrutement de CAMBRAI à l'attaque ;
1914 , le 90 ème régiment d'infanterie de CHATEAUROUX connaitra les pires pertes dans les combats d 'ARTOIS en 1915 ;
1914 , un manque de temps sur l'avance adverse, il faut des barricades de fortunes ;
1914 , compagnie des chasseur cycliste avec les bicyclettes pliantes GERARD ;
1914 , les joyeux cyclistes ;
hiver 1914/1915 groupe de chasseurs cyclistes du 27 ème DRAGON ;déjà dans la tourmente , ces cyclistes non pas de bicyclettes pliantes mais les cycles courants ;1914 , instruction a l'usage de la mitrailleuse ST ETIENNE ;
1914 , à l'action pour le début d'une longue période , creuser des tranchées ;
1914 , l'occupation des berges de la MARNE ;
1914 , les hommes qui ont quitté leur campagne , là retrouve malgré eux , mais pas pour le meilleur ;1914 , sur le front d ' ARTOIS , non loin de celui-ci à CALONNE RICOUART les ambulance sont sur le qui-vive ;1914 , le 6 septembre la légion est sur les rives de la MARNE ;
16 octobre 1914 , exécution d ' un jeune espion à REIMS , par des soldats FRANCAIS ;
1914 , pour la propagande , il est bon de montrer les prisonniers dans de bonne condition , loin des camps ;1914 , le défilé des blessés devient une routine ;1914 , c'est aussi s'installer dans une routine , l'hygiène entre-autre le barbier ;
1914 , se regrouper pour un repas , parler de cette guerre , se poser des questions ;
1914 , une tradition qui reste même dans ces premiers mois de guerre , la sapin de NOËL ;
1914 , les préparatifs du repas de NOËL , une volaille y as perdue la vie ;
1914 , 24 décembre , la tête de faux , sommet des VOSGES , première bataille pour le caporal BLANCHARD des chasseurs alpins ;
les chasseurs alpins près de leur position ;
nos chasseurs dans les VOSGES ;
ENTRE GARANCE ET BLEU HORIZON ;
des hommes qui ne sont plus " bon " pour les combats deviennent des territoriaux , des garde voie , pour les combattants des planqués , non ils combattent d'une autre façon ;
le plus souvent muni d'un CHASSEPOT 1866 ou d ' un GRAS 1874 , la photo de LOUIS PORCHE ;
pour la surveillance des lieux pouvant être le passage d'espions , les hommes sont accompagnés d'un chien ;
une priorité , ne pas montrer les mouvements des troupes , alors les routes se voient parer de filets de camouflages ;la guerre vas s'installer , tous les hommes sont mis aux travaux des tranchées ;
durant les terribles hivers , les tenues d'une autres sont de retour , les pelisses , tel le manteau en peau de bique ; le poncho en mouton et la toile cirée qui recouvre les tables , un imperméable de fortune , il faut affronter la pluie le froid la neige et le vent glacial ; photo de droite soldats FRANCAIS à NIEUPORT dans un poste d'écoute pour la transmission des messages ;
durant ces périodes hivernales , la mode ne change pas car l'armée ne suit pas , comme aux CARPATES ;
mais même dans une tranchée d' ARTOIS , l'homme se gèle sous une neige glacée ;
des conditions qui de nos jours semble inhumaines pourtant le quotidien de ses hommes en mauvaise saison ;1915 , les coins repas ne sont pas des plus confortables , ni des plus encourageant à un repas digne du nom , mais la chaleur des camarades suffit avec l'arrivée du café ;
pourquoi nous nous plaignons du froid , de la neige , moi je pense aux hommes de cette guerre ;le soutient moral pour les soldats ;1915 , le symbole pour ces mitrailleurs avec la HOTCHKISS , la ST ETIENNE , la prise une MG 08 ;
1915 , c'est le regard vers l'objectif du photographe que l'homme commence à se poser des questions ;
1915 , la venue des tenues bleue horizon , du casque ADRIAN , mais encore en retard sur les équipement des adversaires ;
1915 , les combats d ' ARTOIS , les repas sont pris avec une ambiance tranquille , la table est mise à VILLERS AU BOIS ;
1915 , la table pour le repas est encore en bois , mais bientôt ces cercueils seront peut-être les leurs encore à VILLERS AU BOIS ;
1915 , le 8 MAI les hommes du 401 ème régiment d ' infanterie ;
1915 , ceux du 43 ème régiment d'infanterie ;
le confort de ces protections du froid sont hélas une gêne dans les mouvements , provoquant des maladresses , la photo montre des soldats équipés pour un raid ;
1915 , LOOS EN GOHELLE secteur de la pépinière , tranchée de l'attente cordiale ;
1915 , une pause café par un temps maussade , des pétards raquette à porté de main , dans cette année des explosifs artisanal voient le jour , il faut inventer des grenades pour se défendre et attaquer , des moyens d'un autre temps ;
1915 , un moment de calme ; 1915 , LA CHAMPAGNE sous les semelles des godillots une boue , qui glisse qui colle , un avant gout de l'enfer ;
1915 , LA CHAMPAGNE , les tranchées ne ressemble plus à rien , si des terriers ou l'homme y trouve un peu de sécurité ;
1915 , LA CHAMPAGNE ,en première ligne l'attente longue des attaques , laisse l' homme à sa réflexion , à ses pensées , il se demande ;
1915 , après avoir déplacé les corps , la récupération des armes , le manque cette année là se fait sentir ;1915 , LE CHEMIN DES DAMES , CHIQITTO DE CAMBO du 49 ème régiment d'infanterie , dans la vie à 17 ans champion du monde de pelote basque , fût l 'un des poilus basques , excellent grenadier il monte au front avec son gant plat et surtout sa CHISTERA pour lancer ses grenades , il reçu la croix de guerre avec l 'étoile de bronze , un magazine allemand publia sa photo avec sa CHISTERA et cervvelière ;
1915 , les corps de cyclistes , sont d'actives entre des missions de surveillance et de liaisons les poses sont les bienvenues ;
1915 , un mois de décembre encore dans la boue ;
entre prêt pour ne pas mourir , une règle de survie , dans la tranchée ou en embuscade ;
de longues heures les yeux sur la tranchée adverse , être le plus vigilant possible pour ne pas voire mourir les copains ;1915 , il faut improviser car le manque de matériel se fait sentir , pour les douches , le système D , il le resteras durant toute la guerre ;
affiche pour l'entraide aux poilus ;
pouvoir manger chaud , pour ceux des cuisines roulantes sont parfois en grand nombre non loin du front ( pas souvent ) ;des poste de secours et sanitaires sont très prés des lignes , souvent comme ici dans un abri souterrain ;
des forges de fortune suivent la cavalerie ;